Flash information
Les docteur Philippe Landowski et Ludovic Friederich ont participé à l'enquête de consensus portant sur les indications de vitrification ovocytaire dans les pathologies gynécologiques bénignes. les conseils de bonnes pratiques ont été publiés: En Anglais: https://www.mdpi.com/2077-0383/10/17/3810
Dans l'intervalle, Gynécosphére a mis en place une consultation avec une psychologue, une consultation de médecine de la douleur (algoologie), une consultation de sexologie, un parcours personnalisé avec les équipes partenaires pour AMP ainsi que pour la préservation ovocytaire.
Qu’est-ce-que c’est ? C'est une pathologie douloureuse de la vulve évoluant depuis plus de 3 mois. L'ISVVD ( international Society for the Study of Vulvar Disease) l'a définie comme un inconfort vulvaire à type de brûlure, d'étirement, de déchirure sans aucune lésion vulvaire, ni trouble neurologique Elle est la première cause de dyspareunie orificielle, c'est à dire de douleur à la pénétration vaginale et la première cause de consultation en pathologie vulvaire.
L'endométriose agit sur la fécondité par plusieurs mécanismes: le stress oxydant, les adhérences, les troubles de l'implantation, les conséquences sur les spermatozoïdes... L'endométriose entraîne dans la région pelvienne une modification des rapports anatomiques avec la présence d'adhérences. Ces adhérences entraînent un défaut de captage de l'ovocyte par le pavillon de la trompe.
L’adénomyose consiste en la présence de tissu de l’endomètre (la muqueuse) insérée dans le myomètre (le muscle de l’utérus). Le rôle de l’adénomyose dans l’infécondité est reconnu et sa fréquence augmente avec l’âge. Deux hypothèses actuelles semblent prédominer: la relation entre l’importance de l’adénomyose et les fausses couches d’une part et d’autre part le défaut d’implantation d’un œuf en cas de lésions d’adénomyose.
De nombreuses classifications de la maladie endométriosique existent depuis longtemps. L’ensemble de celles-ci n’associait pas la maladie en tant que telle, l’histoire des femmes et leur potentiel de fécondité ensemble.
Environ 38% des femmes agées de 18 à 35 ans fument. L’association du tabacavec la pillule oetroprogestative augmente le risque d’accident cardiovasculaire (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) par 20.
Depuis le début de l’année 2011, l’implant contraceptif Implanon du laboratoire pharmaceutique Schering-Plough laisse la place au Nexplanon son successeur. Le principe actif reste le même, lʼimplant de nouvelle génération contient toujours une hormone qui est de la progestérone: lʼEtonogestrel. Sa forme, sa couleur blanche, sa consistance souple, sa taille de 4 cm et son efficacité sont inchangés. En revanche, l’innovation réside en deux points:
Les infections au virus HPV Si le cancer du col de l’utérus est significativement en baisse grâce au dépistage par la pratique régulière des frottis cervico utérins, il reste encore le second cancer en terme de fréquence chez la femme et est responsable encore de 1000 décès par an en FRANCE . On estime qu’environ 80% des femmes “sexuellement actives” ont rencontré un HPV génital au cours de leur vie, (60% dans les 4 à 5 ans qui suivent le premier rapport sexuel).
L’échographie pelvienne endovaginale est l’examen de première intension en gynécologie y compris en cancérologie gynécologique. Mais cet examen trouve ses limites dans certaines situations ; la dernière technique développée en IRM avec l’IRM de diffusion améliore l’exploration morphologique notamment en cancérologie gynécologique.
Les troubles du comportement alimentaires tout comme l’impact du poids ont des répercussions sur la reproduction féminine. L’anorexie, la maigreur, la pratique intensive du sport ont des conséquences qui sont bien connues sur le cycle et donc sur la fécondité qui est diminuée. Les derniers articles semblent montrer qu’un faible indice de masse corporelle (c’est à dire les femmes trop maigres) diminue aussi les résultats de l’AMP (assistance médicale à la procréation).