Poids et fécondité
Les troubles du comportement alimentaires tout comme l’impact du poids ont des répercussions sur la reproduction féminine. L’anorexie, la maigreur, la pratique intensive du sport ont des conséquences qui sont bien connues sur le cycle et donc sur la fécondité qui est diminuée. Les derniers articles semblent montrer qu’un faible indice de masse corporelle (c’est à dire les femmes trop maigres) diminue aussi les résultats de l’AMP (assistance médicale à la procréation).
L’effet de l’obésité sur la fécondité est moins connu mais il est tout aussi réel. Le délai de conception est allongé chez les femmes qui ont un surpoids, même si elles ovulent convenablement. Les femmes obèses résistent plus souvent aux stimulations classiques (clomid) de l’ovulation. Il est souvent nécessaire d’utiliser un traitement spécifique (la metformine) pour les stimuler. Les résultats de la FIV sont altérés par l’obésité. Le taux de fausses couches est également plus important.
Il y a un bénéfice certain à un bon équilibre du poids chez une femme afin d’optimiser les chances de grossesse. Ce qui est connu chez les femmes maigres est aujourd’hui également rapporté avec les femmes obèses ; obtenir un amaigrissement des femmes obèses améliore la fécondité naturelle ainsi que les résultats de l’Assistance Médicale à la Procréation.
Publié le 23 juin 2011 par dr Philippe Landowski
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